Le contrôle technique régulier des véhicules motorisés est obligatoire. Il doit généralement être effectué tous les deux ans. Il permet de vérifier l’état de la voiture, mais également de réaliser un contrôle pollution et d’effectuer les réparations nécessaires. Si certaines interventions importantes sont préconisées, une contre-visite devient obligatoire. Certains garages l’offrent gratuitement, d’autres la facturent entre 10 et 30 € avec un prix moyen autour de 15 €.
Qu’est-ce qu’une contre-visite de contrôle technique ?
Le contrôle technique est une obligation fastidieuse que beaucoup d’automobilistes jugent pénible. Pourtant, c’est aussi une réglementation absolument nécessaire pour parvenir à contrôler l’état des véhicules qui roulent sur les routes françaises. S’assurer que ces véhicules sont compatibles avec les normes de sécurité modernes permet d’améliorer considérablement la sécurité routière. Cela a évité, en théorie, bien des accidents depuis plusieurs décennies.
Lorsque vous amenez votre voiture au contrôle technique, le garage va lui faire subir toute une batterie de tests pour s’assurer qu’elle est en état de rouler sans mettre la vie de personne en danger. Un contrôle pollution sera également effectué pour s’assurer que le véhicule correspond aux normes environnementales actuelles. C’est aussi ce contrôle qui permet de valider la pastille désormais obligatoire dans certaines villes.
Si, pour une raison ou une autre, votre voiture révèle un problème ou un défaut aux normes exigées, le garage vous en avertira. Il vous demandera si vous souhaitez que les réparations nécessaires soient faites et il vous transmettra un devis précis. Si vous acceptez, votre voiture sera remise en état, mais il faudra toujours lui faire repasser le contrôle technique.
C’est ce que l’on appelle une contre-visite. Comme elle a échoué au premier contrôle technique, le second sert à invalider les conclusions du premier grâce aux réparations effectuées.
Pourquoi une contre-visite peut-elle être nécessaire ?
Pour qu’une contre-visite soit exigée, il faut évidemment qu’elle soit nécessaire. Un garagiste ne peut pas vous imposer une contre-visite sans une bonne raison. Il faut donc qu’il justifie clairement les différents problèmes qui ont empêché votre véhicule de valider son contrôle technique. Il doit également vous expliquer clairement les interventions nécessaires et leur coût.
Quand ces conditions sont réunies, une contre-visite devient nécessaire parce qu’elle est le seul moyen pour votre véhicule de valider son contrôle technique. Même si elle porte un nom différent, la contre-visite n’est somme toute qu’un contrôle technique raccourci qui ciblera précisément les points sur lesquels votre véhicule a échoué au premier contrôle.
Résultat, si votre garagiste vous apprend la nécessité d’une contre-visite, vous n’avez pas vraiment le choix. Pour avoir le droit de récupérer votre véhicule et de rouler avec, vous allez devoir lui faire passer une contre-visite après avoir réglé les problèmes repérés lors du premier contrôle technique.
La différence entre défaillances majeures et défaillances critiques
Attention tout de même, une contre-visite ne peut pas vous être imposée n’importe comment. Il faut que votre véhicule présente des défaillances classées dans la catégorie des défaillances majeures. Ces défaillances repérées par le garagiste représentent un danger certain, mais ne sont pas des défaillances critiques. Par conséquent, le propriétaire du véhicule peut repartir avec, mais il doit effectuer une contre-visite après réparations dans un délai de deux mois pour obtenir son contrôle technique.
Cette règle vous permet de changer de garagiste si vous n’êtes pas satisfait par les services de celui qui a fait le contrôle technique. À l’inverse, si votre véhicule présente des défaillances critiques, vous ne pouvez le déplacer que jusqu’à minuit le jour du contrôle technique si vous souhaitez changer de garagiste. Passé ce délai, le véhicule doit être immobilisé jusqu’à sa réparation et la validation de sa contre-visite.
Combien coûte une contre-visite ?
Le coût d’une contre-visite n’est pas très élevé. Avec une moyenne à 15 €, il se trouve généralement entre 10 et 30 €. Le prix varie évidemment selon les régions, les villes, et parfois même les quartiers. Certains garagistes pratiquent des prix très élevés quand d’autres se montrent plus raisonnables. Le délai de deux mois en cas de défaillance majeure vous permet de chercher et de trouver un garagiste qui vous convient.
Sachez néanmoins que la plupart des garagistes proposent de la réaliser gratuitement. La condition à cette gratuité, c’est bien souvent de réaliser les réparations dans ce garage. Dans ce cas-là, la contre-visite est comprise dans le prix des réparations puisqu’elle est effectuée directement après. Si vous changez de garage juste pour faire la contre-visite, vous aurez plus de chance de la payer.
Quels coûts une contre-visite peut-elle entraîner ?
A priori, une contre-visite en elle-même ne provoque aucun coût supplémentaire. Elle intervient tout à la fin du processus de réparation et elle est parfois même gratuite. Ce qui entraîne des coûts supplémentaires, c’est le contrôle technique. Si des défaillances majeures sont repérées pendant le contrôle, alors vous serez obligé d’effectuer des réparations. Le coût de ces réparations est impossible à anticiper. Tout dépend évidemment de la nature et de la quantité de réparations à effectuer. Le prix des réparations peut également varier selon le garage, la ville, la région, et même la période de l’année.
Combien coûte un contrôle technique ?
En France, le prix du contrôle technique est libre. Il peut donc varier énormément d’un garage à l’autre. Une fois de plus, selon la région, la ville et le quartier, le prix du contrôle technique peut aussi beaucoup varier.
Pour anticiper le prix, il faut également prendre en compte la taille et les caractéristiques du véhicule que vous soumettez au contrôle technique. On distingue trois grandes catégories de véhicules et de prix :
- Entre 50 et 75 € pour un véhicule léger
- Entre 50 et 85 € pour un véhicule diesel
- Autour de 130 € pour un véhicule GPL
Enfin, sachez que le contrôle technique d’une voiture électrique coûte plus cher que celui d’une voiture à essence. Il faudra compter entre 90 et 120 € pour le contrôle technique d’un véhicule électrique.
Combien coûte un contrôle pollution ?
Le contrôle antipollution n’est obligatoire que pour les véhicules utilitaires légers (VUL). Ils doivent en faire un tous les ans. Il coûte alors généralement entre 20 et 30 €. Pour les autres véhicules, ce contrôle est parfois intégré au contrôle technique. Il peut également être demandé dans certains cas très précis et son montant est alors toujours le même : entre 20 et 30 €.